Avant de commencer à publier, je tiens à vous raconter qui je suis, partager avec vous mon parcours professionnel et personnel et retracer le chemin qui m’a amenée au coaching de vie. Je ferai de mon mieux pour m’en tenir à l’essentiel!
Je dirais que l’essentiel commence après le bac, lorsque j’ai choisi mes études. Aimant étudier mais n’ayant aucune passion connue, j’ai opté pour l’inconnu: le droit. Cela me paraissait conforme à mon esprit logique et à mes valeurs de justice et d’équité, et puis les débouchés étaient plutôt bien vus! Pour pimenter l’expérience et changer d’environnement (en pleine adolescence, je rêvais d’aventure), je suis partie étudier à Londres, puis à Paris, dans le cadre d’un programme de double-diplôme. Comme anticipé, j’appréciais la matière et ne me laissais pas décourager par l’ampleur du travail demandé. J’appréciais aussi la vie étudiante, les rencontres et l’indépendance. Et c’est sans vraiment réfléchir aux raisons profondes qui m’ont amenée vers le droit que je me suis laissée porter vers le droit des affaires. Ce sont les grands cabinets de droit des affaires anglo-saxons qui recrutaient les étudiants de mon programme d’échange prestigieux, et c’est vers eux qu’il était de bon ton de s’orienter: « ce sont les plus renommés »*, « c’est ce qui rapporte le plus ». En fait, je n’ai même pas pensé à me demander quelles autres options se présentaient à moi. J’ai adhéré complètement à la course au meilleur cabinet, et pour améliorer mes chances j’ai complété mes études de droit par une école de commerce. L’une des trois meilleures, évidemment: l’idée était de renforcer mon CV. Et si, au passage, je pouvais apprendre quelque chose, ce serait la cerise sur le gâteau.
Et en même temps, tout au fond de moi, une petite voix me disait qu’elle aimerait bien trouver autre chose. Comme si elle souhaitait s’assurer que le droit était bien fait pour moi. Cette petite voix m’a permis d’aller en cours l’esprit ouvert, curieuse de trouver quelque chose qui fasse « tilt ». Marketing ? Pas du tout en ligne avec mes valeurs qui défendent une consommation responsable. Finance ? Idem, et en pleine crise financière de 2008 , même certains de mes professeurs enseignaient avec cynisme ! Et dans tous les cas, là encore, cela ne correspondait pas du tout à l’idée de ce que je pourrais apporter à ce monde.
Il y en a eu des moments de « tilt »! Lorsque j’ai étudié la négociation et la résolution de conflits, ou encore lorsque j’ai postulé à la chaire « entrepreneuriat social » de mon école, la filière de ceux qui veulent avoir un impact et changer le monde! J’ai été prise, mais n’ai pas pu y aller: j’étais en train de préparer mon mariage et je faisais l’école du barreau en parallèle (parce qu’« il fallait bien aller jusqu’au bout des études de droit »). Je n’avais donc pas de place dans mon agenda surchargé pour emprunter la voie qui faisait « tilt ». A l’époque je me disais « pas grave: de toute façon, « changer le monde, c’est bien joli mais ça ne rapporte rien! »».
C’est ainsi que j’ai continué sur le chemin des diplômes et de la «réussite ». J’ai eu mon barreau, porté la robe d’avocat pour prêter serment (je ne l’ai plus jamais remise depuis) et commencé ma carrière juridique dans un cabinet anglo-saxon réputé. Ne vous méprenez pas: j’aimais ce que je faisais. J’avais un réel intérêt pour la matière (le droit de la concurrence), j’étais parvenue à me convaincre que contribuer à la lutte contre les cartels était aussi une façon de changer le monde, et j’aimais par-dessus tout le raisonnement et le défi intellectuel. En revanche, je suis entrée dans ce cabinet en me disant: « je sais que je ne resterai pas plus de deux ans: ce n’est pas le mode de vie que je veux pour moi et ma future famille, mais deux ans c’est bien, ça me servira de tremplin sur mon CV » (encore ce fameux CV…). Bon, ben je peux maintenant vous dire que quand on commence quelque chose avec cet état d’esprit, on ne va pas bien loin!
Je suis en effet restée deux ans. Tout pile. Et ce n’était pas du tout planifié. Je raconte cela sans aucune amertume et sans aucun regret, car c’est grâce à cette expérience que ma seconde vie a pu commencer! En effet, au cours de ces deux années, j’ai eu l’immense privilège d’être envoyée six mois au bureau de New York de mon cabinet. Je n’ai pas appris grand chose au travail, j’ai d’ailleurs eu beaucoup de mal à trouver ma place car ils n’avaient absolument rien prévu pour moi. En revanche, j’ai énormément appris sur moi. Ce séjour a été un réel voyage initiatique. Seule, sans mon mari qui était resté à Paris, et sans connaissances sur place, je me suis retrouvée en face-à-face avec moi-même. Pour la première fois de ma vie. Mes longues promenades dans tous les recoins de la ville, « le coeur ouvert à l’inconnu », m’ont propulsée dans une sorte de quête. Une quête de soi, une prise de recul sur mon début de parcours et mes ressentis. Il y a eu deux événements au début de mon séjour qui ont largement contribué à cette propulsion: le décès de ma grand-mère, Simone, dont j’étais très proche, et ma rencontre avec Rochelle Schieck, dans un avion. Le décès de ma grand-mère a ouvert des portes intérieures, des connexions émotionnelles et nerveuses qui étaient jusqu’alors interrompues se sont rétablies. La rencontre avec Rochelle, dans ces circonstances, a littéralement changé ma vie.
Rochelle Schieck, 31 ans à l’époque, était un petit bout de femme pétillante et mystérieuse qui m’a été présentée par son copain d’alors, entrepreneur en série inspirant avec qui je discutais dans l’avion. A la fin du vol, alors qu’on atterrissait à l’aéroport de New York, il m’a dit: « tu devrais aussi discuter avec ma copine, Rochelle, elle a aussi créé sa boîte. C’est pour les femmes, en rapport avec le yoga, ça te plairait j’en suis sûr ». Nous étions déjà sur l’escalier roulant qui nous amenait vers le contrôle des passeports et je n’avais plus beaucoup de temps pour parler avec Rochelle, mais elle m’a donné un bout de papier avec son adresse e-mail et son site internet et m’a dit « Go check my website. If you feel called, contact me and come to one of my classes! » (« Regarde mon site. Si tu ressens un appel, contacte-moi et viens à l’un de mes cours! ») Je n’avais jamais fait de yoga et étais plus du genre à suer sur un elliptique ou à un cours de body combat, mais je suis tout de même allée voir son site, par curiosité. Quelque chose en moi me disait d’y aller… Et j’ai senti l’appel. Rochelle était la fondatrice du Qoya, une discipline qui s’adresse aux femmes qui cherchent à se reconnecter à elles-mêmes. A travers un mélange de danse, de yoga et de mouvements féminins, elle invite les femmes à se souvenir qu’elles sont par essence « wise, wild and free » (« sages, sauvages et libres »). Exactement ce dont j’avais besoin! Ca a fait « tilt », et cette fois aucune excuse ni aucune limite ne m’empêchait d’y aller.
Je suis allée à un premier cours, puis à un second, puis tous les dimanches jusqu’à ce que je participe à une retraite de trois jours en pleine nature. Si je vous fais part de cela, c’est pour vous montrer à quel point cette rencontre et la découverte de cette discipline ont été cruciales pour le changement qui s’est opéré en moi. Durant les cours, et encore plus durant la retraite, je me suis (re)connectée à mon corps. J’ai découvert que je n’avais pas qu’une tête pensante, mais aussi un corps et une âme. J’ai appris à respirer, à me détendre, à ressentir, à ralentir. J’ai appris à lâcher prise, à agir avec conscience, à écouter mon corps et mon intuition, à me faire confiance. Tout ça en quelques mois, à travers le mouvement. Ca a été une révélation: « Wouaw, il y a tout ça en moi et je ne le savais pas! Il faut que j’en fasse quelque chose, que je partage ça avec mes amies! ». Avant de rentrer à Paris, je me suis formée au Qoya pour pouvoir donner des cours en France. Le mouvement était tout récent aux Etats-Unis et personne ne le connaissait encore ailleurs dans le monde.
J’ai donc commencé à donner des cours, tout en reprenant ma vie d’avocate parisienne. Mais je ne pouvais pas continuer comme avant. Avec cette nouvelle aptitude à m’écouter et à valoriser mon intuition, je ne pouvais pas, sans contrevenir à mon intégrité, ignorer les voix intérieures qui m’indiquaient que ce n’était pas la bonne direction. J’ai donc décidé de démissionner pour être libre de réfléchir à la suite. Au bout de deux ans, exactement… Et quelques semaines suivant ma décision, la bonne nouvelle est arrivée: j’attendais un bébé! Au bout de six mois de tentatives infructueuses, et juste au moment où je quittais ce travail dont j’étais convaincue qu’il ne serait pas compatible avec la vie de famille telle que je la concevais, mon fils a trouvé sa place en moi! Et le moment était parfait: je n’avais pas envie de courir à la recherche d’un nouvel emploi dans ces conditions. J’ai pris ça comme un signe que je devais au contraire ralentir, prendre le temps de réfléchir, pour trouver la voie qui était la mienne.
Je ne vous cache pas que ce n’était pas une période facile! Ma grossesse s’est super bien passée, mais je n’avais aucune idée de la direction à suivre. Je me suis fait coacher et ai trouvé des pistes, mais je n’étais pas prête à prendre une décision dans cette atmosphère d’incertitudes liées à la naissance de mon fils et à ma vie de future maman. Je réfléchissais à comment changer le monde, comment rattraper mon erreur de ne pas avoir rejoint la chaire entrepreneuriat social. Mais « sans talent particulier ni idée révolutionnaire, qu’avais-je à apporter au monde? ». J’avais quand même identifié ma priorité: trouver un emploi qui m’apporte une certaine stabilité et qui me permette d’avoir suffisamment d’équilibre entre ma vie personnelle et ma vie professionnelle pour me projeter avec une famille. Et tant pis s’il faudrait pour cela renoncer à la robe d’avocat. C’était ça le plus important alors, j’ai donc remis « changer le monde » à plus tard et j’ai profité de ma grossesse en lâchant prise sur le futur emploi. Il serait toujours temps de chercher après la naissance du bébé!
Ma bonne étoile m’a un peu aidée. Je n’ai pas eu à chercher, juste à forcer un peu le destin en rendant public ce que je souhaitais. J’ai été recrutée par une multinationale française, à un poste similaire à celui que j’exerçais en tant qu’avocat, exactement le type de fonction que je visais (la vie est magique!).
La naissance de mon fils s’est bien passée, et après des débuts difficiles en tant que jeune maman inexpérimentée j’ai commencé ma nouvelle vie professionnelle de juriste. Hyper enthousiaste et pleine d’énergie, volontaire et curieuse, animée par une immense soif d’apprendre, les mots ne manquent pas pour décrire mon état d’esprit de l’époque. Et pour la première fois, je me projetais! Pas sur 20 ans, il ne faut pas exagérer, mais je me voyais bien y passer 5 ans, au moins. J’ai appris plein de choses là-bas, tant en ce qui concerne ma matière juridique que sur d’autres plans. J’ai appris comment fonctionne une multinationale (je travaillais avec tous les services, de la supply chain au commercial en passant par la recherche et la finance, en France comme à l’international), j’ai rencontré toutes sortes de personnes (de celles « dont les dents rayent le parquet » aux plus douces et attentives aux autres), j’ai expérimenté plusieurs styles de management (empathique/défensif/contrôlant/distant), et j’ai observé avec intérêt (et une pointe d’incompréhension) les jeux politiques entre « personnes importantes ».
J’ai aussi saisi des opportunités dans les domaines qui m’intéressaient et me suis formée ainsi à la communication non violente… Je vous dis ça comme ça, au détour d’une phrase, mais jamais je n’aurais pensé faire ce genre de découverte dans le milieu dans lequel je me trouvais, et ça a été pour moi une révélation! « Comment ça, nos émotions viennent de nous et non de ce que les autres nous font? Ca alors! ». Et pourtant ça me paraît aujourd’hui si logique (j’en parlerai plus en détail dans un futur article).
Cette découverte est d’autant plus importante dans mon histoire que c’est lors de ma seconde formation en communication non violente que mon intérêt pour le coaching est né. Un « tilt » haut et fort, sans aucune ambiguïté. J’ai adoré, lors de ces formations, la connexion profonde qui s’est établie entre les membres du groupe. L’atmosphère bienveillante, l’intérêt de chacun pour les tracas des autres et l’envie sincère de les aider à trouver des solutions, ainsi que la vulnérabilité de ceux qui se sont livrés, malgré le contexte professionnel dans lequel nous nous trouvions. Depuis ma retraite de Qoya, je n’avais jamais ressenti une connexion aussi profonde et sincère au sein d’un groupes de personnes qui ne se connaissaient pas. Lors des exercices, nous nous coachions les uns les autres, et c’est là que je me suis rendue compte de l’aisance avec laquelle je coachais les autres et du plaisir que je prenais à les accompagner ainsi dans leurs réflexions. L’exercice me paraissait naturel. J’intégrais les principes enseignés sans effort et parvenais à reproduire ce que le formateur faisait comme si j’avais fait ça toute ma vie!
Après les séminaires de formation, le retour au bureau était toujours très difficile et j’étais frappée par le décalage entre ce que j’apprenais, dans le cadre des programmes de formation proposés par l’entreprise et ce qui se passait autour de moi. Je me demandais pourquoi cette formation n’était pas obligatoire pour tous les managers. Je commençais à prendre conscience de ma colère et de mon incompréhension concernant les relations de pouvoir, le besoin de certaines personnes de se sentir supérieur, de dominer, d’être les premiers ou les plus visibles. J’ai également observé que c’était cette logique qui semblait prendre le dessus, et pris conscience du décalage entre ce que je voyais et mon esprit collaboratif et solidaire. Ayant développé mon empathie, j’ai commencé à écouter ce qui se passait dans les bureaux voisins, et à devenir de plus en plus attentive aux plaintes et frustrations des uns et des autres. L’un parce qu’on le chargeait toujours plus de travail et de responsabilité sans jamais l’augmenter, l’autre parce qu’il était depuis 6 ans au même poste et manquait de perspectives d’évolution, une autre encore parce qu’elle avait une équipe trop petite pour le travail demandé et n’était pas écoutée lorsqu’elle demandait des postes à ses supérieurs. Beaucoup se plaignaient, rien ne changeait: ils restaient là avec leurs maux et leurs plaintes. Je ne pouvais m’empêcher de me dire que s’ils étaient dans cette situation, c’est qu’ils avaient dû faire le choix de rester…mais ce choix était-il conscient? Et si oui, pourquoi se plaignaient-ils? J’aurais voulu pouvoir les secouer, les aider à envisager toutes les options pour être bien sûrs que rester était la meilleure, et surtout pour être sûrs qu’ils ne restaient pas par peur de ne rien trouver d’autre ailleurs. Mais qui étais-je pour entrer ainsi dans leur intimité? Ce n’est pas le genre de discussion qu’on a envie d’avoir avec une collègue!
Quelques années, une petite fille et trois managers plus tard, j’étais au bord du burn out. Au-delà d’une période de stress intense au travail, je me mettais beaucoup de pression à la maison. Toujours en difficulté avec mon fils, je croulais sous la fameuse charge mentale et me sentais complètement défaillante dans mon rôle de mère et de femme. J’avais également de plus en plus de mal à supporter la grisaille de l’hiver parisien, à laquelle s’ajoutait cette année-là une atmosphère morose post-attentats (c’était l’hiver 2015-2016). Enfin, des prises de conscience successives sur mes difficultés à m’adapter au monde du travail dans lequel je me trouvais m’avaient beaucoup bouleversée. C’est lors d’un week-end passé seule à Strasbourg avec mes parents que j’ai réalisé à quel point j’étais mal. A quel point mes pensées négatives et mes préoccupations m’envahissaient, et dans quel état de stress cela me mettait. J’ai passé mon week-end à pleurer. J’étais embrouillée, je parlais de tout quitter: mon mari, mes enfants, mon boulot. C’était trop: je ne pouvais plus supporter. Je me sentais nulle, inadaptée, défaillante, incapable de me conformer aux attentes, de me fondre dans le moule. J’étais désespérée, épuisée, désorientée.
Mais par un hasard du calendrier qui n’en est sans doute pas un, j’avais prévu le lendemain de participer à une formation « stress, émotion et énergie » proposée par mon employeur. Grâce à cette formation d’une journée, j’ai compris à quel point le stress influençait mon comportement, mes pensées, mon humeur. J’ai pris la mesure de son impact sur mes relations familiales et sur mon bien-être au quotidien. Et j’ai compris que je pouvais, ou plutôt que je devais, changer cela. S’en est suivi une discussion avec mon mari durant laquelle je me suis ouverte et exposée dans toute ma vulnérabilité et ai pu réitérer mon amour pour lui et les enfants, puis un anniversaire joyeux pour lequel mon mari et mes amis m’avaient organisé une fête surprise, et une semaine au soleil, en Israël, pendant les vacances de printemps. Je me sentais déjà sur la pente ascendante. J’ai repris des forces et de l’énergie, et suis rentrée de vacances, déterminée à réfléchir à la suite et à creuser la piste du coaching qui avait tant résonné en moi. C’est exactement à ce moment-là, alors que, convaincue d’aller mieux, je baissais la garde, qu’au travail la goutte d’eau est arrivée: mon vase, encore fragile, a débordé. Il fallait agir vite pour ne pas le briser. Prendre de la distance, aller vers une vie plus alignée avec mes valeurs, avec mes besoins, compatible avec ce qui était essentiel pour moi. Me reconnecter à ma famille, à mes enfants, à moi-même. Prendre le temps de guérir, de comprendre, de réfléchir et de rebondir. Bref: tout remettre à plat et reconstruire!
C’est vers Israël que la vie nous a menés. D’une manière totalement naturelle: les planètes se sont alignées. Congé parental posé, en trois mois nous étions partis vers de nouveaux horizons. Après une année passée à m’installer, apprendre la langue, renforcer les liens avec mon mari et mes enfants, faire une thérapie plus que nécessaire et réfléchir à mes options professionnelles, le coaching, qui n’avait jamais vraiment quitté mon esprit, est revenu à moi au détour d’une rencontre. Une école m’a été recommandée, j’y suis allée pour tester, j’ai tout de suite compris que c’était là que je devais être. Je me suis sentie plus à l’aise que jamais, comme si depuis six ans mon parcours devait me conduire exactement à cet endroit, dans cette école de coaching, au centre de Tel Aviv. Je pouvais me projeter, en tant que maman et professionnelle, et m’organiser pour concilier mes multiples rôles tout aussi importants les uns que les autres à mes yeux. Je m’imaginais déjà faire un travail qui a du sens, dépenser mon énergie utilement, avoir un impact positif dans la vie des autres et leur faire bénéficier de mon optimisme et de ma force de vie, tout en y puisant de l’énergie pour en abreuver ma famille. Le rêve! J’ai donc décidé de continuer, de me former, de coacher et de mettre, une fois pour toute, le droit derrière moi.
Cela n’a pas été une décision facile tant les petites voix qui se sont élevées dans ma tête étaient convaincantes: « mais qui crois-tu être pour pouvoir changer la vie des gens? », « tu ne vas quand même pas renoncer au droit après toutes les études et tous les efforts que tu as fait pour arriver là où tu es? », « coach, ce n’est pas un vrai métier, c’est juste une tendance… et vu tous ceux qui se lancent là-dedans tu ne trouveras jamais ta place.», « tu ne vas jamais gagner ta vie avec ça! », j’en passe et des meilleures… Mais ma conviction et mon envie étaient plus fortes que tout: je suis faite pour ce métier! J’aime échanger, écouter, partager, soutenir, encourager, et donner de l’énergie à ceux qui en manquent. Je me soucie du bien-être des autres et suis intimement convaincue que la paix entre les êtres humains commence par la paix au fond de chacun de nous. Et surtout, je crois très fort que chacun a sa place dans ce monde et que si une situation engendre des souffrances, c’est qu’il y a forcément une alternative qui mène vers plus d’épanouissement, de sérénité, de paix et, tout simplement, de bonheur!
Aujourd’hui, je me construis une nouvelle vie basée sur des fondations solides, en accord avec ce que je suis, ce que j’aime, ce qui est essentiel à mes yeux et ce en quoi je crois. Une vie qui me ressemble et dans laquelle je n’ai pas besoin de jouer un rôle. Une vie qui m’apporte amour, joie et lumière et qui me permet de les diffuser autour de moi. Une vie que j’ai choisie, en conscience, et dont j’assume l’entière responsabilité.
Je ne regrette aucun de mes choix passés: toutes mes expériences et toutes les personnes qui ont croisé mon chemin, et surtout toutes celles évoquées dans cet article, m’ont amenée vers ma situation actuelle et je suis sincèrement et profondément reconnaissante envers chacun d’eux. C’est face aux difficultés que j’ai le plus appris: j’ai appris à me connaître, pris conscience de ma sensibilité, identifié mes besoins et mes barrières intérieures, compris ce qui est bon ou non pour moi, ce qui fait « tilt » et ce à quoi il m’est impossible de renoncer. Ce sont les challenges qui m’ont permis de faire des choix difficiles et d’avancer dans une direction qui me nourrit, pour la plus grande joie de ceux qui m’entourent!
Et vous: où en êtes-vous sur votre chemin? Quelles sont les décisions qui ont été déterminantes pour vous amener là où vous êtes aujourd’hui? Qu’est-ce qui vous inspire dans cette histoire? N’hésitez pas à partager vos réflexions et vos parcours dans les commentaires: je suis curieuse de vous rencontrer!
Bonne journée à tous,
Julie
* Les phrases en italique sont les discours entendus et idées reçues provenant de l’extérieur, souvent intériorisés. Ils ne correspondent pas à mes convictions profondes mais reflètent les croyances qui ont pu m’orienter à certaines étapes de mon parcours.
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