La plupart d’entre nous ont lutté contre des sentiments d’inadéquation à un moment ou à un autre de notre vie. Peut-être étions-nous nerveux à l’idée d’être un bon parent ou déprimés à l’idée de ne pas obtenir le travail que nous voulions. Pour certaines personnes, cependant, ce sentiment inadéquat est omniprésent et devient leur sentiment par défaut, ne reculant que temporairement lorsque quelque chose de grand arrive à l’éclipser. Personne ne devrait avoir à vivre sur ces montagnes russes, et avec les techniques suivantes, il est plus que possible d’en sortir.
Les psychologues attribuent depuis longtemps des sentiments persistants ou récurrents d’inadéquation aux expériences de l’enfance. Nous ne naissons pas avec un sentiment d’inadéquation, mais les enfants à qui on dit qu’ils le sont à un jeune âge commencent à penser « Il doit y avoir quelque chose qui ne va pas chez moi », et en vieillissant, ces sentiments s’enracinent dans leur psychisme.
Une autre façon, moins mentionnée, de se manifester par des sentiments d’inadéquation est lorsque des personnes neurodivergentes, par exemple des personnes autistes, passent entre les mailles du filet et ne sont ni diagnostiquées ni prises en charge. Ils peuvent passer leur enfance à se sentir « bizarres » ou « mal » parce qu’ils ne s’intègrent pas et ce sentiment les suit jusqu’à l’âge adulte.
Quelle que soit la source, il est important de maîtriser ces sentiments insidieux avant qu’ils ne vous prennent trop de temps. Vous êtes trop précieux pour passer plus de temps à vous sentir étouffé par des doutes inappropriés et persistants sur vos capacités ! Voici 5 façons simples mais efficaces de garder ces sentiments à distance, et les pratiquer régulièrement peut forcer votre cerveau à sortir et à rester en dehors de cette habitude d’auto-dépréciation.
5 façons de résoudre le sentiment d’inadéquation
1) Imaginez-vous en tant qu’enfant au tout début où vous vous êtes senti inadéquat et « parlez-vous » comme un adulte le ferait s’il savait ce qui vous passait par la tête. Les mots encourageants montreront clairement que ce n’était pas de votre faute et que le sentiment d’inadéquation n’était pas lié à un cas réel d’inadéquation.
2) Imaginez comment vous penseriez à quelqu’un d’autre s’il était dans votre situation. Vous n’êtes pas la seule personne qui n’a jamais été retenue pour un emploi. Est-ce que tout le monde est également insuffisant?
« Éclairez-vous sur vous-même. Personne n’est parfait Acceptez doucement votre humanité »- Deborah Day
3) Comme à chaque fois qu’une émotion négative vous semble accablante, utilisez votre corps pour inonder cette sensation d’étouffement d’oxygène. Allez faire un jogging ou faites un autre type d’activité qui vous obligera à sortir de votre tête pendant un petit moment. L’exercice peut atténuer presque tout.
4) Tenez-vous debout dans la « power pose » – poitrine haute, jambes légèrement écartées et mains sur les hanches pendant 2 minutes, en respirant profondément. Les premières études ont montré que la pose de pouvoir augmentait l’hormone de la « confiance », la testostérone. Ces résultats sont mitigés, mais des études répétées ont constamment montré que cela rend les gens plus puissants, et lorsque vous vous sentez puissant, il est assez difficile de se sentir inadéquat.
« Ne baisse jamais la tête. Tenez-le toujours haut. Regardez le monde droit en face. »- Helen Keller
5) Rappelez-vous les moments où vous avez surmonté l’adversité en résolvant un problème ou en améliorant une situation. Rappelez-vous ce sentiment.
Selon la profondeur de votre sentiment d’inadéquation, il faudra peut-être plusieurs fois pour que ces exercices deviennent des habitudes. Bien sûr, il est parfois approprié de douter de vos capacités lorsque la tâche dépasse manifestement vos compétences ou votre éducation, mais ces exercices vous aideront à penser logiquement et à sortir votre cerveau de l’habitude de douter de vous-même. Utilisez ces conseils pour bannir ces sentiments d’incompétence et laissez votre cerveau vous voir tel que vous êtes vraiment : tout aussi capable que n’importe qui d’autre !